Pour bien choisir un métier et savoir où nous diriger. nous devons tout d'abord bien nous connaître. Dan le cadre du projet << 48 heures dans les bottines de...>>, j'ai dû mieux me découvrir pour parler ensuite de mes attentes sur ma future profession et de parler en profondeur de celle-ci

dimanche 1 mai 2011

Un Noël inoubliable

Nous étions le 24 décembre 2008 en soirée quand, j’ai entendu mon téléavertisseur vibrer dans mon sac. Nous fêtions Noël en grand cette année- là, car j’ai reçus on diplôme qui me certifiait radiologiste. J’ai donc pris mes jambes à mon cou pour, finalement aller voir qui m’a appelé. J’ai ouvert mes yeux et j’ais vus ; HÔPITAL ! Aussitôt, j’ai rappelé pour me faire dire de venir sur place car j’étais la seule radiologiste disponible le soir de Noël.

Sarrau blanc comme neige, gants aux mains, je suis rentrée dans la salle de radiographie quand j’ai vu deux jeunes filles gravement blessées. Ma tâche consistait à faire passer un scanner de leur colonne vertébrale, pour dénombrer leurs multiples fractures. Comme j'ai prévue, l’accident de voiture a causé, aux deux jeunes filles de 16 et 18 ans plusieurs fractures les mettant en danger de mort. Après un tour en salle d’opération, elles ont été admises aux soins intensifs car les dommages étaient non pas juste au niveau de la colonne vertébrale, mais le crâne a lui aussi été touché. À se moment, je me suis sentie atterrée. Savoir que s’est jeunes filles avaient un avenir détruit et que les parents avaient la terrible tâche de choisir leurs sorts. J’ai été encore une fois impuissante quand notre métier est de parfois sauver des gens ou de simplement les aider au quotidien, on se croit fort mais, quand quelqu’un ne suivi pas, c’est à ce moment qu’on voit nos émotions faire surface.
Une fois de retour auprès de ma famille, je me suis questionnée sur mon avenir en tant que radiologiste. À chaque fois que j’ai perdu un patient, j’ai été marquée par leur départ qui ont été parfois trop tôt. Après environ un ans j’ai pris six mois de congés non pas pour me reposer, mais pour faire le tour des écoles du Québec pour sensibiliser les jeunes aux dangers de la routes car les deux jeunes filles n’ont pas eu la même chance que les autres ados qui, à cette heure, profitent de leur vie. Je me suis sentie à se moment exact, plus puissante que jamais

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